mardi 8 avril 2025

Las Palmas 2

  De Las Palmas à Barcelone  - 11

Ce matin, nous nous réveillons à Las Palmas, île de Gran Canaria. L'Austral est à quai et comme c'est la fin de la 1ère croisière, presque tous les des passagers quittent le navire ...


Le drapeau de l'Espagne flotte au vent ...


Comme il ne reste que quelques passagers, le navire semble abandonné.
Le grand salon ...


La piscine ...


Le théâtre ...


et pour les courageux, la salle de sport ...


l'accueil ...


et ses "gouttes d'eau" ...


À 10h on vient nous proposer pour la croisière suivante, un surclassement dans une suite. Nous rangeons alors les petits objets dans les valises. 
Sous les ordres de Amir, le majordome, 2 cabiniers déménagent la penderie et les valises. Il ne reste plus qu'à nous installer dans cette nouvelle cabine beaucoup plus spacieuse.
Depuis notre nouveau balcon (à tribord), nous avons une vue vers la ville de Las Palmas et vers ce beau voilier ...


Depuis le salon du pont 6, une vue bien différente ...


Ce bateau de croisière, The Word n'est pas un paquebot comme les autres. C'est un navire de croisière résidentiel privé proposant de grands appartements. Ici, il n'y a pas des passagers mais des résidents propriétaires de leur appartement.
Il compte 165 résidences (105 appartements et 60 studios) pour 196m de long et 12 ponts. La capacité moyenne est de 150 à 200 résidents et invités, pour un équipage d'environ 280 personnes  ...


À partir de 16h, les nouveaux passagers arrivent sur l'Austral et le protocole de début de croisière se déroule :
17h 30 au théâtre, mot de bienvenue du Commandant et réunion d'information sur la vie à bord.
18h exercice obligatoire d'abandon du navire
19h présentation de la croisière et des excursions 


Pendant le dîner, appareillage de l'Austral sous les ordres du Commandant Patrick Marchesseau ...


Demain, après cette journée de repos, nous serons à Tenerife.


Je prépare la suite













lundi 7 avril 2025

La Gomera, Laurisylve

 De Las Palmas à Barcelone  - 10

Nous sommes toujours à La Gomera où nous poursuivons l'excursion par la visite du parc national de Garajonay classé au patrimoine mondial de l'Unesco ...




La marche dans cette forêt est une évasion envoûtante au cœur de la nature ...


Si une bonne partie de la Gomera est particulièrement aride, la partie centrale, en altitude est couverte d'une extraordinaire forêt, la Laurisylve constituée essentiellement de lauriers (de 40 m de haut) et de bruyères géantes. Ce type de végétation ne se trouve que dans les îles de Macaronésie (Canaries, Madère et Açores).
Ces forêts sont des écosystèmes reliques, des vestiges des anciennes forêts qui couvraient l'Europe et l'Afrique du Nord pendant l'ère tertiaire. Elles abritent aujourd'hui un grand nombre d'espèces endémiques souvent menacées.


Si ce secteur est si vert, ce n'est pas par hasard. L'humidité est due aux alizés qui accrochent aux sommets, à partir de 800m d'altitude, des nuages épais, des brumes et des brouillards qui constituent une réserve d'eau inépuisable nourrissant abondamment la végétation.


La bruyère ...




Une variété de Géranium bleu ...







Un pissenlit géant (1,5m de haut) ...






Nous quittons cette mystérieuse forêt par le Sud ...




Le Roque de Agando est un piton basaltique, reste d'une cheminée volcanique épargnée par l'érosion ...




Le sommet ...


Au pied de l'Agando, la vallée de Benchijigua ...


Juste en face du Roque de l'Avango, un autre piton ...


et au loin, sur l'île de Tenerife, le Teide (3715m), point culminant de l'Espagne ...


Près de la route, un drôle de rocher en forme de dromadaire ...


Après cet arrêt nous redescendons vers San Sébastian  ...




Au détour d'un lacet, on retrouve le sommet de l'Agando ...


Ici, plus de forêt mais des plantes grasses (comme les euphorbes), des palmiers, des agaves et des cactus (dont les figuiers de Barbarie devenus invasifs) ...




Ici deux sommets particuliers. On remarque surtout des courbes et des ondulations régulières marquées par des murs de pierres sèches. Ce sont des terrasses abandonnées aujourd'hui, mais on imagine l'incroyable énergie humaine qu'il a fallu déployer pour les construire ...


C'est grâce à des terrasses semblables (dans les fonds de vallée) que l'économie de l'île peut être basée sur la culture des légumes d'une part et d'autre part sur l'exportation des fruits (bananes, papayes, mangues, raisins, avocats). 
Le tourisme se développe aussi mais La Gomera reste à l'écart des grands flux touristiques.


Nous continuons la descente ...


San Sébastian et son port ...


et l'Austral à quai ...


Nous retrouvons notre cabine et nous nous préparons pour la soirée. Demain ce sera la fin de la croisière pour la plupart des passagers, mais pas pour nous !
18h 30 Le Commandant invite au traditionnel Cocktail de l'Au Revoir, en terrasse, au pont 6.
Le Directeur de croisière présente les membres de l'équipage de l'Austral.
20h Dîner de Gala au restaurant Le Coromandel
21h30 au théâtre, spectacle "Frenchy Day" avec J. Marsden, H. Walker et C. Masson danseurs du ballet Paris C'Show et A. Ovsiuk chanteuse.

C'était une très belle journée !











La Gomera, mirador El Rejo

 De Las Palmas à Barcelone  - 9

7h45 l'Austral est au mouillage devant San Sebastian de la Gomera ...




San Sebastian, petite ville de 9500 habitants mais la plus grande ville de l'île de La Gomera. Elle est connue pour être le dernier endroit où Christophe Colomb s'est arrêté avant de traverser l'océan Atlantique vers le nouveau monde. 
Le 6 septembre 1492, le port de San Sebastian accueille la Nina, la Pinta et la Santa Maria.


Les chaloupes sont descendues ...


14h 45 nous prenons la chaloupe pour aller au port, où un autocar nous attend ...


Nous nous dirigeons vers le Mirador El Rejo ...


Le long du trajet, la végétation rase ...


devient plus abondante avec l'altitude ...








Un petit pic rocheux ...




La vallée de Sabero ...


Nous arrivons au Mirador de El Rejo ...


La vue depuis le Mirador ...


Ici, peu de végétation mais une petite église ...


Un petit jardin ...


et une sculpture en métal en l'honneur du Silbo, langage sifflé utilisé par les habitants de la Gomera pour communiquer à travers les ravins profonds et les vallées étroites ...


En 2009, le Silbo a été inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité de L'Unesco et protégé à ce titre. Depuis 1999, il est même enseigné à l'école. 
Notre guide nous montre la technique utilisée, avec l'index replié dans la bouche. Au musée du Parc Garajonay, nous verrons plus tard une courte vidéo sur le Silbo (documents suivants) ...

photo provenant d'une vidéo du Parc Garajonay : Le Silbo

photo provenant d'une vidéo du Parc Garajonay : Le Silbo

Un Pin canarien ...




Quelques fleurs plantées le long du parking apportent un peu de couleurs ...




Nous reprenons l'autocar pour aller vers l'ouest, à Altos de Chipude , pour goûter les vins d'une petite entreprise familiale.


Nous goûtons différents vins, accompagnés d'un plateau de fromages et de charcuteries. 


La visite de la cave est rapide ...




Nous partons ensuite vers la remarquable laurisylve qui fait la spécificité de l'île. Le long de la route, nous croisons de belles agaves ...